BALMA 14 - SJAO 12Pour Balma : 1 essai, 3 pénalités - Pour SJAO : 4 pénalités de Nico (3), Riri (1)
SJAO : Riri (Cécé) - Cécé (Guillaume) - Steph, Pouille - Vince (Looping) - (o) Nico - (m) Nico Verdeil (Javier) - Lio, Jean-Ro (Clovis), Pascal - Romain, Jeff - Ced, Castille, Benoit (Bruno)
C'est l'éternelle question du verre moitié vide ou moitié plein...
A moitié plein, parce qu'on a eu ce pourquoi on était venu. A moitié vide parce qu'au vu du score et du match, on se dit qu'avec un peu plus d'audace, y'avait moyen de faire un coup ...
On est venu en effet pour prendre au moins 1 point (c'est fait) et pour se rassurer sur nos capacités à défendre, remettre du combat et de l'envie (fait en grande partie). Mais il est bien évident qu'on ne rentre jamais sur le pré en victime expiatoire, et que si l'occasion se présente, on va bien évidemment lui sauter à la gorge ! Mais les occasions se présentent le plus souvent quand on les provoque (et pas qu'au Rugby... méditez la dessus les jeunes !!), ce qu'on a pas assez fait.
Au vu de la première mi-temps, la stratégie adoptée semble la bonne. Balma monopolise le ballon (touche impériale !) et fait quasi tout le jeu. Ils se heurtent cependant à notre rideau défensif, bien en place bien que parfois manquant d'agressivité, ainsi qu'à des conditions de jeu rendu difficile par une légère bruine qui tombe depuis le coup d'envoi. Malgré une franche occasion et une domination balmanaise sans partage, on gère plutôt très bien cette première mi-temps, en profitant des nombreux turn-over pour les renvoyer chez eux et les obliger à porter le ballon. C'est même carrément le jackpot puisqu'on profite de nos deux seules incursions dans le camp adverse pour ramasser 2 pénalités (alors qu'on joue à 14), et atteindre la pause sur le score de 6-0 en notre faveur.
Nos adversaire du jour changent alors de stratégie à la pause, en écartant les ballons un peu moins rapidement pour fixer notre troisième ligne avant de lâcher la cavalerie. Changement payant puisqu'après être revenu à hauteur à la faveur de 2 pénalités, le pack nous emporte dans notre en-but suite à un groupé d'une vingtaine de mètres (11-6). Balma campe dans notre camp et investit nos 22m, les occasions se font de plus en plus pressantes et il faut des retours désespérés de Nico Verdeil, puis de Pascal (suite à sa propre chistéra foirée) pour les empêcher de prendre le large! Ce sont finalement les buteurs qui meubleront le score, se répondant du tac au tac pour amener le planchot au score final.
Dernier ballon pour nous sur nos 30m à la faveur d'une pénalité, et l'on en revient à cette histoire de verre... Que faire ? Jouer pour tenter d'aller chercher la victoire en risquant de perdre ce point si précieux dans l'optique du maintien ? Ou mettre un shoot en touche pour justement le conserver et ne pas rentrer bredouille (ou plutôt brocouille comme on dit dans le Bouchonnois)?
On se contentera finalement de ce petit point chèrement acquis, qui nous remet à égalité avec Verfeil (et donc devant eux) et nous rapproche de nos futurs adversaires que sont Moissac (qui ne jouait pas) et le TUC (défaite sans bonus).
La première étape du tableau de marche qu'on s'était fixé est franchie. Place maintenant à nos deux sommets, à savoir déplacement à Moissac, puis réception du TUC le 11 avril (reservez votre dimanche; même si y'a mexicain à manger et que vous aimez bien ça le mexicain...) !!
Je pense qu'au vu de nos calendriers respectifs, la saison peut être sauvée à l'issue de ces deux rencontres. Et je reste surtout intimement persuadé que ce groupe à la capacité de réussir à dépasser les terribles enjeux de ces parties et à se sublimer pour finir en beauté cette saison d'apprentissage au niveau fédéral. A condition, comme le réclame Cyril, d' en prendre conscience et de jouer comme une équipe qui croit en ses hommes et ses valeurs...
Quant à cette histoire de verre vide ou plein, ne te tracasse pas trop pour nous cher lecteur, car comme le disait Pratchett dans un de ses bouquins : "Y'a en fait trois types de personnes devant un verre comme ça : ceux qui disent "
il est à moitié plein", ceux qui disent "
il est à moitié vide" et ceux qui disent "
pardon ? PARDON ? Ça, c’est mon verre ? MON verre était PLEIN ! Et il était plus grand ! "". Ben nous, bizarrement, on est plutôt dans la troisième...