mardi 27 octobre 2009

Bonjour tristesse...

LUZECH 23 - SJAO 6

3 essais, 1 transformation, 2 pénalités pour Luzech contre 2 pénalités pour SJAO.

Déception. C'est le sentiment qui domine après ce match. Et puis un léger sentiment d'amertume aussi quant au déroulement de la partie.
C'est d'autant plus dommage que, contrairement aux craintes de Lolo, on avait bien entamé la rencontre : coup d'envoi pour nous, ballon gardé au sol et pénalité en coin réussie par Nico. Ensuite ça se dégrade petit à petit malgré un premier quart d'heure plutot correct. Luzech confisque la gonfle et on a du mal à sortir de notre camp. Apres plusieurs sursis, sur une 8-9 dans le fermé, et par manque de communication en défense, Luzech marque en coin. Finalement, on tourne à 8-6 pour Luzech, mais on sent déjà l'agacement monter au sein du groupe.

(C'est le moment de signaler que Luzech avait pour ce match organisé une grosse reception pour inaugurer les nouveaux vestiaires, 150 invités dont M CAMOU, président de la FFR, M BATTUT, président du comité,...).

Et à la reprise tout bascule. Déjà qu'on joue pas mieux, l'arbitre, qui devait se dire qu'il ne pouvait décemment pas gacher une telle fête, nous met définitivement la tête au fond du seau. Plus un ballon, Luzech ne fait plus une faute alors qu'on les accumule, il nous enjoint avant chaque mélée d'introduire bien au milieu alors que le 9 adverse les met dans ses deuxièmes lignes... On s'agace de plus en plus, on parle à tout le monde (avec un très beau "de toute façon t'était dèjà nul en honneur l'an dernier, tu peux pas être bon cette année en fédérale" conjoint de Riri et Jeff à l'arbitre), et on se sort du match.
Au bout du compte on prend 1 essai de pénalité, puis l'essai du bonus luzechois dans les arrêts de jeu alors qu'on se crée une belle occase d'éssai et qu'on manque 2 pénalités qui aurait pu nous rapprocher du bonus.
Attention, faut pas non plus dénigrer cette équipe de Luzech, qui est pleine de qualité, en fera tomber d'autres, et mérite sa victoire. Faut pas non plus tout mettre sur le dos de ce pauvre homme qui évoluait (comme se plait souvent à le dire Frédo) dans un contexte psychologique difficile. Seulement le sentiment général, c'est qu'après l'engagement mis, la débauche d'énergie et les occases manquées, on méritait mieux que ça. Sans parler de victoire, le bonus défensif n'eut été usurpé. Et ça, c'est quand même beaucoup lui qui nous l'a volé...



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